Cet ouvrage intimiste propose une plongée dans l’œuvre de Francesca Woodman dont les photographies, énigmes visuelles, poétiques et étranges, ne cessent d’inspirer la création contemporaine.

Jeune prodige de la photographie, elle a laissé derrière elle un travail d’une incroyable maturité, réalisé en quelques années avant sa disparition prématurée à l’âge de 22 ans. Dans une exploration perpétuelle du soi et du médium, la photographe a quasi exclusivement utilisé son corps dans ses images, ainsi je suis toujours à portée de main, explique-t-elle, quand l’urgence de la représentation se manifeste.

L’écriture et le dessin lui permettent de préfigurer ses mises en scène incarnées dans des lieux en friche qui semblent abandonnés.

Plusieurs essais nous éclairent sur les multiples facettes de ce travail : le point de vue de l’historienne de la photographie sur l’ensemble de son œuvre (Anna Tellgren), celui de la romancière à travers le prisme du corps féminin (Anna-Karin Palm) et celui de l’artiste, père de la photographe, George Woodman.