Des chantiers de construction de Berlin aux logements bâtis par Fernand Pouillon à Alger dans les années 1950, Stéphane Couturier repense le rapport au médium photographique et à son caractère prétendument objectif. À travers la superposition de plusieurs images, l’artiste compose des tableaux d’une grande diversité de formes et de couleurs, et conjugue abstraction et documentaire.
La série « E-1027 + 123 » explore la villa E-1027, oeuvre moderniste conçue en 1926 par Eileen Gray et Jean Badovici à Roquebrune-Cap-Martin, baptisée selon un code unissant leurs noms respectifs (E pour Eileen, 10 pour le J de Jean, dixième lettre de l’alphabet, 2 pour le B de Badovici, 7 pour le G de Gray). En 1938 et 1939, Le Corbusier intervient avec l’accord de Badovici et peint sur les murs fresques.
En superposant l’architecture du bâtiment, les fresques peintes, le mobilier et l’espace extérieur, Stéphane Couturier fusionne les époques, réinvente l’espace et dessine en creux l’histoire de ce lieu emblématique. L’ouvrage réunit une trentaine de photographies grands formats qui offrent au spectateur une multitude de détails et donne à voir la « synthèse des arts » en jeu dans cet ensemble architectural.
Publié à l’occasion de l’exposition éponyme présentée à l’Abbaye de Montmajour durant les Rencontres d’Arles 2025, cet ouvrage regroupe l’ensemble de la série « E-1027 + 123 ». Un essai de Nathalie Herschdorfer, historienne de l’art et directrice de Photo Élysée à Lausanne, replace le travail du photographe dans l’oeuvre de Le Corbusier.
Des chantiers de construction de Berlin aux logements bâtis par Fernand Pouillon à Alger dans les années 1950, Stéphane Couturier repense le rapport au médium photographique et à son caractère prétendument objectif. À travers la superposition de plusieurs images, l’artiste compose des tableaux d’une grande diversité de formes et de couleurs, et conjugue abstraction et documentaire.
La série « E-1027 + 123 » explore la villa E-1027, oeuvre moderniste conçue en 1926 par Eileen Gray et Jean Badovici à Roquebrune-Cap-Martin, baptisée selon un code unissant leurs noms respectifs (E pour Eileen, 10 pour le J de Jean, dixième lettre de l’alphabet, 2 pour le B de Badovici, 7 pour le G de Gray). En 1938 et 1939, Le Corbusier intervient avec l’accord de Badovici et peint sur les murs fresques.
En superposant l’architecture du bâtiment, les fresques peintes, le mobilier et l’espace extérieur, Stéphane Couturier fusionne les époques, réinvente l’espace et dessine en creux l’histoire de ce lieu emblématique. L’ouvrage réunit une trentaine de photographies grands formats qui offrent au spectateur une multitude de détails et donne à voir la « synthèse des arts » en jeu dans cet ensemble architectural.
Publié à l’occasion de l’exposition éponyme présentée à l’Abbaye de Montmajour durant les Rencontres d’Arles 2025, cet ouvrage regroupe l’ensemble de la série « E-1027 + 123 ». Un essai de Nathalie Herschdorfer, historienne de l’art et directrice de Photo Élysée à Lausanne, replace le travail du photographe dans l’oeuvre de Le Corbusier.
Bilingue français - anglais
Relié, 24 x 31 cm
80 pages
38 photographies couleur
Photographies
Stéphane Couturier
Texte
Nathalie Herschdorfer
Exposition
Eileen Gray / Le Corbusier
[E1027 + 123]
Les Rencontres d’Arles
Abbaye de Montmajour
Du 7 juillet au 5 octobre 2025
Cet ouvrage a bénéficié du soutien de la Galerie Christophe Gaillard, Paris
Lien vers le feuilletage du livre
ISBN : 978-2-36511-4-493