Dans Mons Ferratus, le photographe franco-algérien Karim Kal, lauréat du prix Henri Cartier-Bresson 2023, explore les nuits de la Haute-Kabylie. Situé au nord de l’Algérie, ce territoire montagneux est, dans l’imaginaire collectif, le symbole d’une certaine forme de résistance à l’impérialisme, à la colonisation et aux terreurs à travers les âges. Karim Kal s’intéresse ici aux paysages urbains, aux éléments d’architecture et à la végétation qui dessinent ce territoire. Petit-fils de Kabyles, le photographe ne revendique pas une quête identitaire à travers ce travail, mais l’envisage de plein droit comme une pratique documentaire.
Marqué par le vocabulaire de la peinture abstraite de la seconde moitié du XXe siècle, Karim Kal photographie essentiellement la nuit, à l’aide d’un dispositif d’éclairage artificiel. Ce procédé lui confère un style photographique unique et lui permet de sculpter ses compositions en isolant un ou plusieurs éléments dans l’image avec une rigueur architecturale. En photographiant ces lieux chargés d’histoire par fragments, Karim Kal propose une réflexion sur le territoire. « On accentue cet effet mythologique en travaillant la nuit », souligne-t-il.
L’ouvrage présente un ensemble de cinq séries photographiques intitulées Crêtes, Sols, Gravats, Lentisques et Sutures qui s’articulent autour de deux textes majeurs : un entretien entre Karim Kal et Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, et un essai d’Émilie Goudal, docteure en histoire de l’art. Un extrait du livre Mes indépendances : Chroniques 2010-2016 de Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt 2024, introduit l’ouvrage.
Dans Mons Ferratus, le photographe franco-algérien Karim Kal, lauréat du prix Henri Cartier-Bresson 2023, explore les nuits de la Haute-Kabylie. Situé au nord de l’Algérie, ce territoire montagneux est, dans l’imaginaire collectif, le symbole d’une certaine forme de résistance à l’impérialisme, à la colonisation et aux terreurs à travers les âges. Karim Kal s’intéresse ici aux paysages urbains, aux éléments d’architecture et à la végétation qui dessinent ce territoire. Petit-fils de Kabyles, le photographe ne revendique pas une quête identitaire à travers ce travail, mais l’envisage de plein droit comme une pratique documentaire.
Marqué par le vocabulaire de la peinture abstraite de la seconde moitié du XXe siècle, Karim Kal photographie essentiellement la nuit, à l’aide d’un dispositif d’éclairage artificiel. Ce procédé lui confère un style photographique unique et lui permet de sculpter ses compositions en isolant un ou plusieurs éléments dans l’image avec une rigueur architecturale. En photographiant ces lieux chargés d’histoire par fragments, Karim Kal propose une réflexion sur le territoire. « On accentue cet effet mythologique en travaillant la nuit », souligne-t-il.
L’ouvrage présente un ensemble de cinq séries photographiques intitulées Crêtes, Sols, Gravats, Lentisques et Sutures qui s’articulent autour de deux textes majeurs : un entretien entre Karim Kal et Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, et un essai d’Émilie Goudal, docteure en histoire de l’art. Un extrait du livre Mes indépendances : Chroniques 2010-2016 de Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt 2024, introduit l’ouvrage.
Relié, 16,1 x 24 cm
176 pages
71 photographies couleur et N&B
Textes
Kamel Daoud (extrait)
Entretien entre Karim Kal et Clément Chéroux
Essai d'Émilie Goudal
En coédition avec la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris
Exposition
Karim Kal - Mons Ferratus
Fondation Henri Cartier-Bresson
28 janvier – 13 avril 2025