En avril 2015, alors que les derniers détenus venaient d’être transférés, Mathieu Pernot s’est rendu à plusieurs reprises à la maison d’arrêt de La Santé. Il a photographié l’ensemble du bâtiment et parcouru l’intégralité des cellules pour y inventorier les graffitis inscrits sur les murs et prélever les images qui y étaient encore accrochées. Ces traces rendent palpables la présence de leurs auteurs et témoignent de leur unique espace d’expression. Mathieu Pernot les documente, avec la sobriété et la rigueur qui le caractérise, avant leur disparition définitive.
Ce livre restitue des fragments d’histoires, de mots et d’images de ceux qui se trouvèrent à l’intérieur de ces murs. Les inscriptions ont été retranscrites en préservant l’orthographe et la syntaxe des textes. Elles voisinent avec les images qui se trouvaient accrochées dans le même espace. Les traces relevées dans les cellules, dont le numéro apparaît en haut des pages, se déploient dans le livre pour restituer un récit du dedans.
(Mathieu Pernot)
À l’automne 2015, alors que le chantier commençait et la démolition de la prison devenait effective, Mathieu Pernot a également photographié les différentes étapes de la destruction de ce bâtiment du XIXe siècle. Cette série est présentée en deuxième partie de l’ouvrage.
En avril 2015, alors que les derniers détenus venaient d’être transférés, Mathieu Pernot s’est rendu à plusieurs reprises à la maison d’arrêt de La Santé. Il a photographié l’ensemble du bâtiment et parcouru l’intégralité des cellules pour y inventorier les graffitis inscrits sur les murs et prélever les images qui y étaient encore accrochées. Ces traces rendent palpables la présence de leurs auteurs et témoignent de leur unique espace d’expression. Mathieu Pernot les documente, avec la sobriété et la rigueur qui le caractérise, avant leur disparition définitive.
Ce livre restitue des fragments d’histoires, de mots et d’images de ceux qui se trouvèrent à l’intérieur de ces murs. Les inscriptions ont été retranscrites en préservant l’orthographe et la syntaxe des textes. Elles voisinent avec les images qui se trouvaient accrochées dans le même espace. Les traces relevées dans les cellules, dont le numéro apparaît en haut des pages, se déploient dans le livre pour restituer un récit du dedans.
(Mathieu Pernot)
À l’automne 2015, alors que le chantier commençait et la démolition de la prison devenait effective, Mathieu Pernot a également photographié les différentes étapes de la destruction de ce bâtiment du XIXe siècle. Cette série est présentée en deuxième partie de l’ouvrage.
Relié
21 x 28,5 cm
128 pages
75 photographies couleur
Textes
Introduction de José-Manuel Gonçalvès
Préface de Mathieu Pernot