C’est en Grèce, dans le petit village macédonien dont il est originaire, que Petros Efstathiadis s’attache à photographier, par le prisme de ce microcosme, une terre en mutation. Là-bas, « pas l’ombre d’un péristyle antique (…), nulle silhouette de maison blanchie à la chaux », mais des portraits réalisés devant des bâches en plastique, des constructions composées de bric et de broc, des personnages vêtus de mystérieux costumes dont on ne voit pas le visage. S’inspirant des clichés réalisés par Walker Evans durant la Grande Dépression, dans lesquels il perçoit une véritable contemporanéité, Efstathiadis s’attache à restituer les traumas de son pays. Il s’impose alors des règles qui régissent son processus de création : ne photographier que certains types d’objets, dans certains lieux, avec un certain degré de détails ; laisser la matière brute ; procéder de manière instinctive. Ainsi, le photographe rassemble des objets hétéroclites, destinés au rebut ou trouvés dans les arrière-cours des villageois. Des objets qui racontent une histoire entendue ou vécue, dans ce petit village d’un pays en crise, et qui ouvrent une échappée vers un monde fictif et symbolique.
C’est en Grèce, dans le petit village macédonien dont il est originaire, que Petros Efstathiadis s’attache à photographier, par le prisme de ce microcosme, une terre en mutation. Là-bas, « pas l’ombre d’un péristyle antique (…), nulle silhouette de maison blanchie à la chaux », mais des portraits réalisés devant des bâches en plastique, des constructions composées de bric et de broc, des personnages vêtus de mystérieux costumes dont on ne voit pas le visage. S’inspirant des clichés réalisés par Walker Evans durant la Grande Dépression, dans lesquels il perçoit une véritable contemporanéité, Efstathiadis s’attache à restituer les traumas de son pays. Il s’impose alors des règles qui régissent son processus de création : ne photographier que certains types d’objets, dans certains lieux, avec un certain degré de détails ; laisser la matière brute ; procéder de manière instinctive. Ainsi, le photographe rassemble des objets hétéroclites, destinés au rebut ou trouvés dans les arrière-cours des villageois. Des objets qui racontent une histoire entendue ou vécue, dans ce petit village d’un pays en crise, et qui ouvrent une échappée vers un monde fictif et symbolique.
Collection Prix HSBC pour la Photographie
Relié
19 x 24 cm
108 pages
60 photographies
Texte
Raphaëlle Stopin
Collection dirigée par Christian Caujolle
ISBN : 978-2-36511-181-2