Le travail photographique de Raphaël Dallaporta (né en 1980) couvre un large champ des préoccupations humaines en allant au delà de l’aspect purement documentaire. Il s’attache d’abord à interroger l’empathie qu’engendrent des sujets de société, et joue avec les statuts souvent variés de l’image photographique. Il a travaillé en étroite collaboration avec des démineurs (Antipersonnel), des juristes (Esclavage domestique), des médecins légistes (Fragile) et plus récemment des archéologues (Ruins). Chacun de ses projets a été finalisé par une publication monographique dont Antipersonnel publié aux Éditions Xavier Barral en 2010.
Son travail est présent dans les collections du Musée de l’Elysée de Lausanne, du Fond National d’Art Contemporain (FNAC) de Paris, de la Maison Européenne de la Photographie (MEP) à Paris, du Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône ou encore de la New York Public Library. Parmi ses expositions individuelles citons : Raphaël Dallaporta, Observations, itinérante depuis 2011, et Antipersonnel sélectionnée par Martin Parr aux Rencontres d’Arles de 2004.
En 2014, Raphaël Dallaporta a été pensionnaire de l’Académie de France à Rome - Villa Médicis. Il a également été lauréat de l’ICP Infinity Award 2010 à New York et du Paul Huf Award 2011 du Foam à Amsterdam. Il vit et travaille à Paris.