« J’écris chaque matin, pendant deux heures. Restent vingt-deux heures, largement de quoi s’occuper. » Auteur de nombreux de romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L’Exposition coloniale, prix Goncourt 1988, Erik Orsenna est aussi académicien, enseignant-chercheur et grand voyageur. Il s’intéresse à la vie politique et économique, à l’écologie, aux turbulences du monde.
Né en 1947, il étudie la philosophie et les sciences politiques avant de s’orienter vers l’économie. Il soutient sa thèse en 1974 et publie la même année son premier roman, Loyola’s blues, sous le nom de plume Orsenna (de son vrai nom Érik Arnoult). De 1974 à 1985, il est enseignant-chercheur tout en étant chargé de mission pour le monde politique. Ainsi, en 1981, le ministre de la Coopération, Jean-Pierre Cot, l’appelle à ses côtés pour qu’il s’occupe des matières premières et des négociations multilatérales. Il rejoint l’Élysée en 1983 comme conseiller culturel. Il quitte définitivement l’université en 1985, lorsqu’il entre au Conseil d’État.
Parallèlement, Erik Orsenna poursuit ses activités littéraires, qui lui ouvrent les portes de l’Académie, où il est élu en 1998. Auteur de sept romans, il a également écrit des contes sur la langue française, comme La Grammaire est une chanson douce (2001), ainsi que des ouvrages scientifiques (Portrait du Gulf Stream, 2004) et économiques (L’Avenir de l’eau, 2008). Outre l’écriture, les voyages, la mer et la musique tiennent une place essentielle dans sa vie.