Jo Ractliffe vit à Johannesburg, où elle enseigne à la Wits School of Arts de l’université du Witwatersrand. En 2010, elle a obtenu une bourse d’auteur à l’institut WISER (Wits Institute for Social and Economic Research). Ces cinq dernières années, son travail s’est porté sur les conséquences de la guerre civile angolaise qui a eu lieu entre 1975 et 2002. Avec sa deuxième série qui a résulté de son enquête As Terras do Fim do Mundo, Jo Ractliffe a été sélectionnée comme candidate au prix Découverte 2011 des Rencontres d’Arles, et a remporté le prix du Meilleur livre de photographie 2010 au Festival international du livre de photographie de Kassel en Allemagne (juin 2011).
Parmi les expositions collectives auxquelles Jo Ractliffe a participé figurent Topographies de la guerre au Bal à Paris (2011), Events of the Self: Portraiture and Social Identity à la Walther Collection à Neu-Ulm/Burlafingen en Allemagne (2010), la 7e Biennale de Gwangju en Corée du Sud (2008), Snap Judgements : New Positions in Contemporary African Photography à l’International Center for Photography à New York (2006), et The Unhomely: Phantom Scenes in Global Society à la deuxième Biennale internationale d’art contemporain de Séville en Espagne (BIACS 2) en 2006. Son exposition individuelle As Terras do Fim do Mundo a été présentée à Cape Town en 2010, à New York et Johannesburg en 2011, et en Autriche en 2012. Son travail figure parmi de nombreuses collections publiques et privées.