David Lynch


© D.R

 

L’écrivain David Foster Wallace définit ainsi le terme « lynchien » : « Fait référence à une forme particulière d’ironie qui combine le très macabre au très ordinaire de manière à révéler la présence permanente de l’un (le macabre) dans l’autre (l’ordinaire). » Si de son nom a pu découler un adjectif, c’est que David Lynch a su créer par ses films un langage inédit, particulier au point de devenir une sorte de genre. Une femme dans un radiateur, un bébé difforme à l’allure reptilienne, un jeune homme à la dérive dans de mornes terrains vagues, les décors et les personnages de son premier film, Eraserhead (1977), annoncent l’univers étrange, cauchemardesque et surréaliste du cinéaste.

Tourné en 1986, Blue Velvet plonge le spectateur dans les secrets sordides d’une banlieue pavillonnaire à travers le regard d’une adolescente qui découvre la violence et les perversités sexuelles. Même langage stylistique et même trame fantasmatique dans Lost Highway (1997) et Mulholland Drive (2001), où Lynch s’affranchit encore avantage de toute logique narrative. Son dernier film, Inland Empire (2006), laisse le spectateur au bord du compréhensible.

Dans une facture plus classique, il a réalisé The Elephant Man (1980), biographie de Joseph Merrick, phénomène de foire britannique du xixe siècle, Dune (1984), film de science-fiction de commande qui ne rencontra pas le succès escompté, ou encore Sailor et Lula (1990), road movie en hommage à Elvis Presley. Il est également le réalisateur de la série télé culte Twin Peaks. Il a reçu de nombreux prix, dont la Palme d’or du festival de Cannes en 1990, pour Sailor et Lula, et le Lion d’or à Venise, en 2006, pour l’ensemble de son œuvre.

 

http://davidlynch.com/

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