Felice Varini


© THIBOUT Florent

L’œuvre de Felice Varini s’inscrit dans une logique systématique, suivant une seule et même ligne de conduite : Varini s’approprie un espace en y apposant sa peinture, qui épouse les formes du lieu et ne trouve cohérence que d’un point de vue bien précis, déterminé par l’artiste. De ce point, les formes, qui recouvraient les murs de façon apparemment aléatoire, se rejoignent pour former, par exemple, un cercle parfait. Mais, comme le dit l’artiste, « ce n’est pas à travers ce point de vue premier que je vois le travail effectué ; celui-ci se tient dans l’ensemble des points de vue que le spectateur peut avoir sur lui. »

Né en 1952 à Locarno, Varini pratique, depuis les années 1980, une peinture dans des lieux très divers, allant de hangars, d’entrepôts à de prestigieux monuments historiques. Ainsi, on a pu voir son œuvre 7 droites pour 5 triangles sur la façade du théâtre de l’Odéon, à Paris, lors de la Nuit blanche en 2003, et Huit carrés dans l’orangerie du château de Versailles, lors de l’exposition « Versailles off », en 2006. Il a également investi des espaces de bureau comme le siège de la Société Générale à La Défense. En 2007, c’est le port de Saint-Nazaire qui sollicite son intervention lors de la biennale « Estuaire », pour laquelle Varini crée Suite de triangles. On retrouve son œuvre à travers le monde, de l’université de Nagoya au Japon, à la Biennale de Singapour en 2008, sur le barrage de la baie de Cardiff en 2007, où il a réalisé 3 Ellipses for 3 Locks, et, en 2006, au Whanki Museum de Séoul avec Ellipse jaune évidée par 7 disques.

Le musée Antoine Bourdelle, l’Osaka Art Kaleidoscope et la Maison Rouge lui ont chacun consacré une exposition en 2006 et 2007.

http://www.varini.org

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